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Kingsglaive: Final Fantasy XV - Nyx Ulric & Lunafreya Nox Fleuret

Kingsglaive : Final Fantasy XV - Nyx Ulric & Lunafreya Nox Fleuret
« True power is not something that is found by those who seek it. It is something that comes to those who deserve it. »
To a beautiful movie, and to my favorite characters from the FFXV universe.
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sassyscientia liked this · 7 years ago
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Dayshell - Carsick
I started this 8 months ago and kinda forgot about it for a while, but it’s finally complete ! I’m glad it turned out okay since my only source for the guys was from the music video (that you MUST watch !)


Cereal Killer, The soggiest war in History
Another poster from a « movie idea » that Pete Wentz shared on Twitter. This guy has a strange mind, but I'm cool with it, it's funny; look what came out of it !

Shayley Bourget of Dayshell (again)

Cela fait cinq ans aujourd'hui, cinq ans que les choses ne sont plus les mêmes puisqu'une personne qui était chère, plus que chère à mes yeux, à mon âme, a été injustement arrachée de ce monde. Après cinq ans je trouve une façon d'exprimer un tumul d'émotions qui ne fait aucun sens mais qui doit être ordonné, ce coin sombre qui a gagné en avantage au fil des années et qui étouffe à défaut de comprendre comment surpasser une telle tragédie.
Jamais, ô grand jamais, quand je m'imaginais le futur quelques années de cela, je m'étais imaginé que les choses seraient comme ça. Perdre un être cher de vieillesse est une chose. En perdre un de maladie en est une autre. On a le temps de le revoir une dernière fois, de comprendre ce qui se passe, et de lui dire ce qu'on juge comme important qu'il sache ou ce qui nous pèse sur le cœur avant de partir. On a le temps de se dire au revoir, et d'accepter, ou sinon anticiper son départ. Mais pas quand elle se fait assassiner.
C'est si dur à accepter. Qu'un moment elle soit là, et tout d'un coup, qu'on ne la reverra plus jamais. C'était si inattendu. Je me rappelle avoir été en train d'écouter la télé, heureuse de regarder mon émission préférée vers la fin de mes vacances, et je me rappelle d'avoir été irritée lorsque ma mère m'avait interrompue pour me parler.
Tous les jours du reste de mon existence, je vais être privée de sa compagnie et vais devoir poursuivre mon chemin et ma vie sans elle. Que je n'aurai plus de nouvelles d'elle, que je ne forgerai plus de nouveaux souvenirs avec elle et que je devrai maintenant m'accrocher fermement à ceux que ma mémoire va décider de garder au fil du temps. Plus jamais je vais voir ses yeux bleus pétillants d'ambition et de malice, ni même entendre sa voix pour une dernière fois. Elle est partie si vite que ça m'arrache le cœur, car je n'ai pas eu le temps -comme sa soeur- de lui dire un aurevoir. Avoir su que je lui avais déjà prononcé mes derniers mots, je ne les aurais pas gaspillés comme je l'ai fait.
Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à elle, depuis cinq ans, et je ne compte pas en faire autrement. Tout autour est rempli de souvenirs. Du plus loin que je puisse m'en rappeler, elle a été dans ma vie, elle et sa soeur, et nous quatre avec ma propre sœur étions inséparables. Jamais je n'ai ressenti une connexion aussi forte avec tous les autres amis que je me suis faits depuis. Vous savez, cette personne dans notre vie that just gets it. Elle vous comprend, elle sait à quoi vous pensez, vous avez des blagues stupides et ces moments que juste vous pouvez comprendre. Je pourrais continuer pendant des heures, mais cette personne-là, c'est la meilleure des meilleures amies. Quand la vie nous éloigne, et même si on a nos chicanes et nos épisodes, quand on se retrouve, c'est comme si on ne s'était jamais quittés. C'est exactement ça que j'ai perdu.
Valérie était une de mes meilleures amies, une qui me comprenait comme personne. J'ai discuté de tant de mes problèmes et de tant d'idées farfelues avec elle. Elle était la seule à qui j'ai fait lire mes ébauches de roman, et avec qui je développais des univers fantastiques incroyables. Être aussi passionnées et investies dans tant de choses communes, d'être sur la même longueur d'ondes, c'est unique. Tellement unique, c'est fou.
Valérie était ma complice, elle le sera toujours. Jamais je ne pourrai appeler qui que ce soit Val ou Tony dorénavant. Tony et McGee, Itachi et Sasuke, Wolf et Wellington, les duos inséparables. Avec elle, je n'avais aucune barrière comme j'en ai aujourd'hui, comme j'en ai avec tout le monde. Car je sais qu'elle est irremplaçable. Et que maintenant qu'elle n'est plus de ce monde, je ne retrouverai personne avec qui vivre une telle expérience. Et, sincèrement, je ne sais pas si je le veux. C'était si unique, si valorisant.
Valérie était ma figure de repère, mon « modèle ». Prenez ça comme vous voulez, je m'en sacre. D'habitude, on choisit quelqu'un comme ses parents ou un adulte qui a une mentalité admirable. J'en ai qu'à faire. Et c'est justement grâce à elle. Je me rappelle encore, nous étions toutes les quatre sur la balançoire à quatre, l'Ascenseur, et ma soeur parlait avec elle. Sa force de caractère était admirable, et elle ne devait avoir quoi, que neuf ans et moi sept. Jamais je n'ai vu quelqu'un avec autant de conviction, et d'ambition, et rien de cela n'a altéré au fil des ans. Depuis tout le début, elle m'a forgée en qui je suis aujourd'hui, et j'en suis éternellement reconnaissante; je suis fière de ce que je suis devenue et c'est ce qu'elle m'a montrée. Elle a fait de moi une tellement meilleure personne que ce que j'étais en train de devenir. Ne pas avoir peur de dire ce qu'on pense. Accorder de l'importance à son opinion, être fidèle en ce qu'on croit. Ne pas se laisser définir par les autres, ne pas se sentir obligée de fitter dans le moule. Faire son propre moule, et que les intéressés suivent. Qu'être différent, bizarre ou étrange sont des qualités d'originalité et d'unicité qui sont rien de moins que valorisants; c'est être différent de toute cette masse de suiveux. Que ça sert à rien de pleurer. Ne pas avoir peur de se salir les mains et, avouns-le, que c'est vraiment plus badass être tomboy que n'importe quoi d'autre. Être forte. Être indépendante. Être créative. Travailler fort. Rire et faire rire. Reconnaître ses talents et ses habiletés, et s'en servir. Veiller sur sa famille et ses amis, et que c'est correct de devoir recourir à la violence pour les protéger. Et surtout, que si on veut quelque chose, on peut l'avoir.
Pour moi, Valérie était invincible. Je l'ai mise sur un piédestal car elle était tout ce que je voulais devenir, et toutes ses victoires m'ont fascinée. Elle était extrêmement talentueuse et obtenait tout ce qu'elle voulait. Tout n'était pas nécessairement à portée de main pour elle et elle savait quand même comment l'obtenir. Elle modelait tout ce qu'elle recevait à sa façon. C'est tellement difficile à expliquer, mais c'était si impresionnant. C'était inspirant, ça donnait le goût de faire pareil. Et même, elle trouvait tout le temps un moyen de gagner à tout contre moi, ma soeur, sa soeur, ses amis.
Et il fallait que l'ironie vienne se fourrer le nez là-dedans. Invincible? Tiens, on va voir si tu peux survivre à ça. Un esti de cave inhumain a saboté la vie de sa si belle famille, ma vie, celle de sa soeur, celle de la mienne. Sa soeur et moi sommes plus vieilles qu'elle, c'est pas normal, ça ne devait pas arriver. Ses parents l'ont enterrée. Ses grands-parents l'ont enterrée ! Que tu t'aies suicidé ou pas je m'en câlisse, j'espère que tu vives le reste de ton existence mortelle et immortelle avec le regret d'avoir tué la personne sur Terre qui méritait le plus de vivre. T'as gâché une âme pure avec tellement de potentiel, qui a fait de mal à personne et qui aurait pu faire tellement de bien encore dans le monde. T'as tué Valérie, câlisse.
Même après tout ce temps, c'est insupportable de se rappeler ce qui s'est passé. Ça m'a pris du temps avant de me résoudre à parler de tout ça (fuck you aux deux profs qui m'ont forcée), ou même d'écrire quoique ce soit. Je voulais que personne ne sache, mais à bien y penser, je veux que tout le monde sache à quel point tu étais extraordinaire. Je ne veux pas que tout le monde se rappelle de toi comme la fille qui est morte, mais comme la fille incroyable que tu étais, la soeur aimable et protectrice que tu as toujours été, et l'amie exceptionnelle qui nous a fait rire et réfléchir et qui nous a supportés tout ce temps, et qui m'a fait l'honneur de pouvoir faire partie de ta vie.
Après cinq ans, ça en fait long à dire. Ce n'est pas tout, mais j'en ai assez dit.


Weird poster I made for Pete Wentz - The Cut-off Man