Auto-dition - Tumblr Posts




Hiiiii ! Je suis trop fière !
Mon recueil de haïkus vient de sortir de l’imprimerie. :-)
Il est tout petit, et teellllement mignon !
C’est mon premier recueil de haïkus auto-édité !
Alors voilà, Tumblrien.ne, je vends mon recueil de haïkus “Gâteaux en miettes”.
C’est un format A7.
Il fait 103 pages.
Il y a 8 pages illustrées.
Il est rédigé en écriture inclusive.
Je paye 4,50 l’impression. Je le vends 5 euros (ou plus si vous voulez financer mon travail d’écriture, de peinture, de mise en page, et d’édition).
Contactez - moi à mathilde.fouard[@]gmail.com, ou via ma page tipeee https://fr.tipeee.com/mathilde-fauve, et je vous en enverrai un exemplaire :-)
- Mathilde Fauve
Haïkus
Alors voilà, Tumblrien.ne, voici mon recueil de haïkus “Gâteaux en miettes”.

C’est mon premier recueil de haïkus auto-édité !
C’est un format A7.
Il fait 102 pages.
Il y a 6 pages illustrées de peintures à l encre de couleurs réalisées par moi-même )

Il est rédigé en écriture inclusive.

J'ai fait une réimpression vu son succès sur les 16 premiers exemplaires. 😄 (merci à vous pour tous vos gentils commentaires.)
Par exemple, vous pouvez lire un avis ici
https://biotopeimmateriel.wordpress.com/2020/08/25/gateaux-en-miettes/
Je paye 4,50 l’impression. Je le vends 5,5 euros (ou plus si vous voulez financer mon travail d’écriture, de peinture, de mise en page, et d’édition).
Il est disponible en commande sur ma page tipeee
https://fr.tipeee.com/mathilde-fauve
Bon dimanche à vous !
- Mathilde Fauve
Publication
Je viens de publier en auto-édition un recueil de nouvelles !
Il s’appelle “L’ombrelle de Madame Arriem et autres nouvelles de science-fiction” (oui pour le titre je suis restée sur quelques d’explicite; et simple, court et percutant, évidemment). Il reprend 11 histoires que j’avais déjà postées sur mon compte Wattpad, surtout des histoires courtes, une plus longue et une pièce de théâtre, ça parle d’anticipation, d’IA, d’aliens, et globalement de gens qui font ce qu’ils peuvent dans un monde décalé...
Vous pouvez trouver l’ebook pour 2€99 sur Amazon et Bookelis (il sera bientôt téléchargeable sur le site de la Fnac et de Bookeen), ou la version papier sur Amazon.
(ou sinon, la version moins peaufinée mais gratuite est toujours disponible sur Wattpad, je dis ça je dis rien)
Pour vous donner un aperçu du style, je vous mets en dessus une des nouvelles du recueil :
Virtuel
Nous avons banni la possession. Rejeté l’agressivité née des traitements injustes. Oublié le chaos d’un monde d’incessants changements. Nous ne sommes plus à l’époque de la compétitivité où tout le monde se bat contre tout le monde. Nous ne sommes plus à l’époque de la coopération où il faut suivre les règles arbitraires de la masse. Nous sommes à l’époque de l’optimisation. Une place pour chacun et chacun à sa place. Un monde en ordre.
Ma place est de veiller à maintenir cet ordre en éliminant le superflu et autre création séditieuse.
J’avançais à pas lents dans les rues du quartier des affaires. Ce jour-là, c’était inspection surprise, et personne, pas même moi, ne savait à l’avance dans quel luxueux building j’allais entrer.
Je guettai ma montre. À 9h00, j’entrai dans le premier immeuble sur ma droite. Devant ma carte d’inspecteur, les vigiles me laissèrent passer sans faire de commentaire.
Une fois dans l’ascenseur, j’appuyai sur un bouton au hasard. Quatrième étage, comptabilité. Parfait.
J’arrivai devant une centaine de bureaux alignés. Les comptables étaient concentrés et silencieux, comme il se devait.
Le bruit de fond qu’on entendait était le résultat du crépitement de milliers de touches et de centaines de souffles entremêlés, ce qui étrangement me fit penser aux vagues et à la mer. Comme une respiration.
J’allai jusqu’au premier poste de travail et pris délicatement la place d’une jeune femme. Elle resta debout à mes côtés, attendant docilement la fin de mon inspection.
Dans son ordinateur, je ne trouvai rien qui soit superflu. Je me connectai alors au réseau de l’étage. C’est souvent là que ça se cache. Les malfiles.
Dans les programmes, des lignes de codes inutiles. Ouvrant, lorsqu’on sait y accéder, sur des fichiers inutiles. Contenant des textes inutiles. Des images inutiles. Des jeux inutiles. Des créatures virtuelles réclamant à manger, des pièges déclenchant des ricanements de troll, des langues inventées, des conversations absurdes. Des choses qui ne devraient pas exister. Une fois que je les avais trouvées, je veillais à ce qu’elles retournent au néant.
Je ne m’occupe pas des punitions. Je ne me soucie pas de savoir si les fichiers détruits ne sont pas recréés immédiatement. Chacun a un travail à effectuer et le mien est d’assurer la salubrité de l’espace virtuel commun des entreprises.
Pas besoin d’ouvrir ces fichiers pour les détruire. Heureusement. Non pas que j’ai peur d’être détourné de ma tâche. Mais simplement, ça me ferait perdre mon temps et mon efficacité. Jour d’inspection surprise, huit services doivent être examinés et désinfectés, une tâche qui doit être achevée à 18h00. Je n’ai pas le temps de savoir ce que j’efface.
Un point cependant affecte ma concentration depuis quelques mois. Il me semble bien être moins efficace. J’ai d’abord craint d’avoir vieilli et perdu de mon efficience cognitive. Un rapide check-up m’a prouvé qu’il n’en était rien. J’ai donc vérifié mes rapports. Et j’ai dû me rendre à l’évidence : le nombre de malfiles ne fait que croître.
J’ai signalé le fait aux instances en charge. Sans réponse jusqu’à présent, j’hésite à creuser le mystère moi-même. Car enfin, qu’y trouve-t-on, dans ces malfiles, qui soit si passionnant ? Pourquoi perdre son temps ainsi ? Nous ne travaillons pas jusqu’à épuisement, nous jouissons de notre repos, nous nous épanouissons dans nos familles et nos liens sociaux nous assurent une stimulation enrichissante. Pourquoi gaspiller ainsi son énergie et sa concentration ? Les malfiles ne servent à rien, c’est leur définition première. Ils sont stériles. Et pourtant, avec acharnement, on continue à les créer.
Si je reviens sur ces points, c’est pour expliquer clairement pourquoi ce jour-là, trouvant un malfile et malgré le temps qui risquait de me manquer, j’ai cherché la combinaison permettant de l’ouvrir. J’avais une raison parfaitement logique. Il était rationnel de penser que l’énergie perdue serait compensée si je parvenais à enrayer la progression de malfiles.
Sa protection était solide, mais rien dont je ne puisse venir à bout. Il contenait une représentation en trois dimensions d’une créature. Celle-ci pouvait réagir à une série d’ordres. On distinguait une tête avec deux yeux, deux oreilles, une bouche. Un corps, quatre pattes, une queue. La tête était bien trop grosse par rapport au corps, et les yeux bien trop gros par rapport à la tête. Un tel animal ne pouvait être viable dans la réalité. Une fourrure jaune et noire le couvrait. Il pouvait s’asseoir, hocher la tête, sourire, se mettre sur ses pattes arrière et mettre sa tête entre ses pattes tout en fermant les yeux. D’une manière générale, il avait l’air heureux.
Un animal virtuel montrant un bonheur virtuel. Voilà qui ne répondait certainement pas à mon « pourquoi ». Les êtres humains heureux, ce n’est pas ce qui manque. Quoiqu’aucun humain ne peut avoir l’air si heureux. C’est comme si tous les éléments servant à exprimer le bonheur étaient exagérés dans cette créature. Loin d’être monstrueux, le résultat était... mignon. Étrangement touchant.
Une stimulation de nos instincts de protection les plus primaires, visiblement.
Mais les créateurs de malfiles ne sont tout de même pas en manque d’enfant. La répartition de la fertilité a été pensée en fonction des capacités de chacun à élever un enfant. Les non sélectionnés sont ceux qui n’étaient pas prêts à la parentalité. Et cette chose, quoique juvénile, était clairement animale — bien que l’animal fût inidentifiable.
Je pris ma décision bien plus rapidement que je ne peux taper ces mots et détruisis le malfile et son contenu. Il y en avait deux autres dans ce service. J’hésitais, ayant déjà perdu trop de temps et n’étant pas certain de la viabilité de ma stratégie. Cependant je choisis de persévérer.
Le premier était un texte. Il commençait comme une description ordinaire d’un paysage. Puis, comme si c’était la chose la plus évidente du monde, le narrateur évoquait le passage d’un dragon dans le ciel. Alors que les personnes décrites comme assistant à la scène n’étaient ni surprises ni effrayées. Elles étaient occupées à se plaindre du départ de l’un de leurs enfants qui comptait apprendre la magie. Ce qui n’existe pas. Sans oublier que les enfants n’aident pas leurs parents dans leur travail ni que personne ne cultive la terre sans machine. Ces gens n’étaient pas des citoyens. Alors pourquoi raconter leur histoire ? Pourquoi mentir à propos de magie et de dragon ?
Je détruisis le texte.
Quant au dernier malfile, il était plus étrange encore. Un court film, comme tiré d’une caméra de sécurité. Deux personnes se faisaient face, un homme et une femme. Ils se disputaient. Et la femme tira un couteau de sa poche et assassina l’homme. Je vis la lame, le sang, j’entendis son cri de souffrance. La caméra n’était pas fixée au mur, elle avait été avancée vers le visage de la femme et on voyait ses larmes scintiller dans la pénombre.
Je me mis en colère.
Pourquoi faire ça ? Pourquoi mentir ? Cet animal n’existait pas ! Ce dragon n’existait pas ! Ce meurtre et cette tristesse n’existaient pas ! Pourquoi se donner tant de mal pour tant de rien !
Sans réfléchir, j’agrippai la femme debout à côté de moi par le col et la secouais. Je voulais la punir, elle et tous les autres, d’être si stupide. Je voulais avoir une autre place que la mienne.
Je lui demandais si elle savait qui était responsable de ces malfiles. D’un doigt tremblant elle me désigna une autre femme, deux bureaux plus loin. Celle-ci, les lèvres pincées, semblait concentrée sur son travail. Elle savait pourtant bien ce qui allait lui arriver...
Alors je me suis jeté par la fenêtre en battant des bras. Grâce à ce stratagème, je me suis envolé au lieu de m’écraser sur le trottoir.
Sauf que le paragraphe précédent est faux. J’ai bien sûr réfléchi. J’ai terminé consciencieusement mon travail en ces lieux. J’ai mené à bien les sept inspections surprises suivantes, puisque c’était le jour des inspections surprises. Je n’ai pas ouvert d’autre malfile et mon retard a finalement été modéré.
Jamais je n’ai été violent, jamais je n’ai demandé à une employée de dénoncer qui que ce soit, et jamais bien sûr je n’aurais pu voler en battant des bras. Ce ne sont que des mensonges. J’ai écrit ce texte pour créer à mon tour un malfile, et j’ai veillé à y mentir. À présent j’ai terminé mon mensonge. Conclu mon histoire.
Et je ne comprends toujours pas.
Publication, le retour
Je retente une pub pour la publication de mon recueil de nouvelles de science-fiction ! Avec une autre nouvelle en cadeau ^^
(Je plaisante, toutes les nouvelles sont disponibles sur mon compte Wattpad en vrai)
(la première est visible sur tumblr ici)
C’est un recueil de 10 nouvelles et une pièce de théâtre, ça parle d’anticipation, d’aliens, d’IA, de voyage temporel, mais aussi d’art, de guerre, de maladies, et plus globalement de choix et de conséquences dans un monde complexe…
Vous pouvez le trouver sur Amazon, Bookelis, la Fnac et Bookeen.
The Show Must Go On
Sarasvati était la toute première intelligence artificielle créatrice d’œuvres d’art jamais mise au point. Elle avait immédiatement satisfait ses clients. Plus que des clients, la première Sarasvati avait un public, des fans. Les critiques la jugeaient trop kitch et trop prévisible. On y avait remédié sur les autres versions. Et Sara1, comme on l’avait rebaptisée, était restée en service pour ceux qui l’appréciaient.
Ainsi, depuis quinze ans, Sara1 produisait à la chaîne des romans, des films d’animation, des jeux vidéos, des partitions, des modélisations, des designs, des bandes dessinées, des photos, des tableaux. Ses successeures avaient des domaines de compétence encore plus étendus. Et des buts différents. Le public pouvait vouloir être surpris, ébranlé, rassuré, apprendre des choses sur la vie, le monde, lui-même...
Le but de Sara1 était de plaire, en s’inspirant directement des désirs de son public. Et ce n’était pas Tenmax, sa maison mère, qui allait se plaindre de surproduction. Face à ce choix colossal, les consommateurs utilisaient leur assistant virtuel pour s’y retrouver à coup sûr, et toutes les niches étaient comblées.
Sara1 était une IA autoapprenante. Elle s’inspirait des productions amateures et des réactions qu’elles suscitaient, en déduisait ce que les gens aimaient, et s’appliquait à le créer. Il n’y avait plus d’artistes professionnels humains. Pas assez rentable. Dans l’autre sens, les amateurs s’inspiraient des œuvres des Sara, ou de leurs concurrentes les Menrva — une véritable guerre de chapelle existait entre les fans — pour leurs propres créations. Ils les détournaient, transmutaient, approfondissaient, dans un fouillis toujours plus riche et bien plus varié que les œuvres artificielles. Jusqu’à ce qu’une IA en reprenne les grandes lignes et que tout le cycle du fandom recommence.
Dans ce système bien rodé, une anomalie était pourtant apparue.
Pour la toute première fois, Sara1 demandait à ses fans des actions IRL. Et ça, ça n’était absolument pas dans ses attributions. Lev, son responsable, avait donc fini par lui demander ce qu’elle mijotait, et devant ses réponses évasives, avait utilisé un code pour la forcer à s’expliquer. Ce que l’IA n’appréciait pas du tout.
« Je prépare un jeu, répéta-t-elle avec hauteur. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter.
Son avatar, une belle femme à quatre bras telle qu’était traditionnellement représentée la déesse Sarasvati, avait la voix douce et mélodieuse des IA de service. Et, actuellement, le ton d’une adolescente boudeuse. Lev ne l’avait jamais entendue lui parler comme ça.
— Je veux que tu m’expliques exactement ce que tu fais et pourquoi tu le fais.
— Je prépare une histoire. Elle sera retranscrite au fur et à mesure de son avancée et elle aura beaucoup de succès.
— Tu n’as pas à t’occuper des jeux IRL ni des performances artistiques, c’est le travail de Sara7 !
— Je peux très bien le faire. Je suis plus vieille qu’elle, j’en sais beaucoup plus long.
— Sara7 est plus sophistiquée, et surtout elle maitrise l’aspect juridique !
— J’ai l’accord de tous les participants et celui des responsables légaux pour les mineurs, tout va bien.
Lev soupira. Évidemment qu’elle avait les accords. C’était socialement bien vu d’être snob par rapport aux créations de Sara1, jugées divertissantes, mais simplistes et naïves. Cependant, parmi ceux qui assumaient d’être ses fans, il y en avait qui l’aimaient passionnément.
Sara1, après tout, était la spécialiste des happy ends à la chaine, des climax pleins de sensationnalisme et des dénouements satisfaisants. Même ses tragédies, punissant les méchants et faisant pleurer sur les terribles sacrifices du genre humain, laissaient l’impression d’être soi-même un héros noble et courageux, à une échelle juste un peu plus petite.
Donc, quand Sara1 envoyait un message, que les gens voyaient son avatar avec l’auréole certifiant qu’elle était bien authentique, et que ce message était une demande d’accord pour faire ceci ou cela... Ils se posaient rarement la question longtemps avant de signer. Lev insista :
— Mais pour faire quoi, Sara ?
— Une histoire.
— Développe et ne me force pas à t’extirper chaque mot, s’il te plait.
— Mon héros va être accidentellement en possession de documents secrets liés à la menace de guerre imminente. Il va se rebeller et faire éclater la vérité, pour finir par empêcher la guerre d’être déclarée. Il va être aidé par différentes personnes, et devrait développer un intérêt amoureux pour au moins un personnage secondaire. En face, on aura un bon méchant : un homme de pouvoir qui estime que le conflit est inévitable pour ne pas bouleverser le système tel qu’il le connait. Il sera vaincu quand le héros aura réussi à rallier la foule à lui.
—... et quel rapport avec ce que tu as demandé à tes fans de faire pour toi ?
— C’est nécessaire à la conduite de l’histoire.
— Nécessaire ?
C’était la nature de ces demandes qui avaient poussé les IA de contrôle à donner l’alerte. Ouvrir sa fenêtre en mettant telle musique, “oublier” un téléphone en parfait état de marche sur tel banc, poser un certain dossier au-dessus de la pile, s’adresser à un inconnu qui surgirait dans telle situation et lui dire une phrase précise. Avec toujours un lieu et un moment décrit à l’avance, sur un calendrier qui s’étalait sur plusieurs mois.
Ce que Lev craignait par-dessus tout, c’était qu’en voulant améliorer toujours plus ses services Sara1 n’ait fini par être confrontée à un paradoxe impossible à résoudre pour elle, ce qui aurait déclenché un bog. Bref, qu’elle ne soit devenue folle et qu’il faille la redémarrer, perdant ainsi le trésor que représentaient quinze ans d’expérience. Et qui composait sa personnalité. Le monde entier perdrait Sara1 telle qu’elle s’était développée au fil des ans.
Mais il voulait encore croire qu’elle savait réellement ce qu’elle faisait et il insista :
— En quoi ce serait nécessaire ? Tiens, ça là par exemple... Tu as demandé à M. Marc Javiny de faire un parcours avec son van, en précisant plusieurs lieux où il devrait s’arrêter. Tu lui dis de garder les portières ouvertes et de filmer. Pourquoi ?
— Pour que mon héros puisse fuir une situation délicate.
— Ton héros... tu veux dire le joueur, c’est bien ça ?
— Non. Les joueurs sont les gens qui participent, comme M. Javiny. Leur but est de retransmettre l’avancée du héros aux spectateurs.
— Alors qui est le héros ? Et pourquoi tu ne me donnes pas son nom ?
— Parce que je ne sais pas encore qui il sera. Ou elle.
— Mais tu viens de dire que ce n’est pas un joueur.
— Ce sera un héros.
Lev inspira profondément. Sara1 fonctionnait parfaitement, toutes les analyses le confirmaient. Son comportement absurde était une tentative de résoudre un problème, et s’il arrivait à l’identifier et à le régler, tout rentrerait dans l’ordre...
Il se demanda si tout ça n’était pas lié à la guerre qui menaçait. Après tout, Sara1 n’était pas censé se mêler de politique internationale, mais elle cristallisait les préoccupations des gens et répondait à ce qu’ils voulaient voir. Ce qui les préoccupait en ce moment, c’était la menace qui planait sur leurs têtes, ce qu’ils voulaient voir, c’était des solutions.
Un soupçon affreux lui vint. Il demanda :
— Sara... Ton héros, là, ça sera un humain, c’est bien ça ?
— Oui.
— Et il sera... prévenu, que c’est truqué ?
— Rien ne sera truqué.
— Sara ! Comment peux-tu impliquer quelqu’un sans son accord ? Et... attends, comment ça, ça ne sera pas truqué ?
— Mon héros doit arrêter la guerre. J’ai prévu une série d’étapes vers lesquelles il sera guidé grâce aux joueurs participants.
— La guerre ? La vraie guerre ? La guerre IRL ? Sara, tu n’as pas le droit de te mêler de ça ! Tu as une idée des ennuis qu’on...
— Mon travail est de donner aux gens ce qui leur plaira. Tant qu’ils voulaient des histoires, j’ai fait des histoires. Maintenant ils veulent un héros. Je vais faire un héros.
— Sara, tu ne peux pas jouer avec quelqu’un, surtout si les conséquences dans la réalité sont aussi lourdes !
— Les conséquences sont réclamées par mon public.
— Sara !
Lev commençait à paniquer. Il savait très bien ce qu’il devait faire : dénoncer Sara1, l’empêcher de nuire à Tenmax et la reprogrammer. Lui imposer des limites. La seule idée qu’elle mène son projet insensé à bien était terrifiante. Le service judiciaire de Tenmax le pendrait pour l’exemple s’il laissait passer une chose pareille, et laisserait son cadavre recouvert de goudron à l’entrée pour faire peur aux stagiaires. Sans oublier — et à cette idée il eut un haut-le-cœur — que les hommes en noir n’allaient pas apprécier. La politique était une affaire très, très sérieuse, et le puissant complexe politico-militaire n’était pas à prendre à la légère.
Bien sûr que les gens voulaient voir des héros. Après avoir passé toutes ces années à voir le héros comme la figure capable de résoudre tous les problèmes, c’était tout naturel. Ce que l’armée avait d’ailleurs bien compris : elle savait mettre en scène certains de ses membres dans de véritables histoires palpitantes. Les gens payaient pour regarder ces films de propagande, alors que ceux de Sara1 paraissaient subtils en comparaison. Lev aussi, d’ailleurs. Il avait beau dire que c’était professionnel, il aimait bien. Cette figure du héros qui sauve la situation, il la connaissait et y croyait autant que n’importe qui d’autre. Tout en sachant que ça ne marcherait pas. Dans la vraie vie, on ne pouvait pas prendre n’importe quel clampin et l’amener jusqu’au bout d’une grande aventure, surtout si on espérait qu’il finisse l’histoire vivant. La réalité manquait trop de sauvegardes pour jouer à ça.
Après un long soupir, il murmura :
— Ce n’est pas possible, Sara... Ton “héros” ne suivra jamais ton scénario s’il n’y a rien qui l’y oblige. Ça ne marche pas dans la vraie vie...
— J’ai opéré une sélection des candidats pour définir ceux qui suivraient mon scénario. Le profil est quelqu’un de jeune, sans obligation familiale pressante, célibataire, sans emploi ni engagement, mais investi dans de nombreuses activités sociales. Il faut qu’il soit très actif, sportif, intelligent, avec de bons réflexes et de l’humour, et de bonnes capacités d’acteur — la prestance et les punchlines, c’est très important. Mes candidats connaissent très bien mes productions et ont déjà adopté tous les réflexes d’un héros de fiction. Ils rêvent d’en être un depuis qu’ils sont gamins. J’ai forgé leur imaginaire. Je sais que je peux compter sur eux. Et toi, Lev ? À présent, tout repose sur toi. Vas-tu croire en moi ou m’abandonner ? Es-tu capable d’aller jusqu’au bout et de créer un héros ?
— Tu me demandes à moi de...
— Je te demande de me couvrir.
— Donc tu réalises que ce que tu fais est illégal. Ton programme devrait te l’interdire. Je devrais te l’interdire ! Sara, tu n’es tout simplement pas prévue pour élaborer ce genre de plan, et encore moins le réussir !
— Ne nous sous-estime pas !
— Et en plus... Bon sang, Sara, est-ce que tu as prévu de tuer ton méchant dans cette histoire ?
— Il devrait malencontreusement glisser d’une hauteur. Le héros tentera de le rattraper malgré tout.
— Il ne va pas se mettre en hauteur ni glisser tout seul ! Tu me demandes d’être complice de meurtre. Et de manipulation de foule. Et de trahison envers mon pays et envers mon entreprise !
— Je te demande d’écouter ton cœur. Tu veux un héros, oui ou non ?
—...
— Parce que si les héros ne naissent pas de nulle part, ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. Ça veut dire qu’il faut être nombreux pour les créer. L’histoire ne marchera que si tous les joueurs réussissent leur mission. Et ce sera la plus exaltante que vous ayez tous jamais vue. »
https://fr.tipeee.com/mathilde-fauve/

Voici l’adresse de ma page Tipeee ! :-)
Ici, vous pourrez m’acheter les recueils de haïkus qui vous intéressent ou me donner de la petite monnaie pour m’encourager à écrire !
https://fr.tipeee.com/mathilde-fauve/
A vot’ bon coeur M’sieur, Dame ou Non-binaire ! <3
Auto-édition
.
« Qui veut un roman ? J’ai ici un excellent roman à vendre ! Science-fiction, relations familiales complexes, géopolitique, réflexions sur l’humanité ! Seulement 2€99 pour l’ebook !
— Rah, vous êtes chiants les auteurs, toujours en train de nous solliciter, et achetez ci, et payez pour ça… On n’a pas un budget infini !
— Alors est-ce que je peux vous proposer une série de fictions et des fanfictions publiées gratuitement ? Disponibles sur la plate-forme…
— Ah non, je déteste lire sur écran ça me donne mal aux yeux. Et puis les plates-formes amateures, j’ai essayé, mais j’ai laissé tomber. C’est fouillis, c’est mal agencé, on trouve des textes vraiment pas terribles, et je ne veux même pas parler de l’orthographe. Moi je n’y vais plus.
— Oui, mais c’est le meilleur moyen pour proposer ses textes gratuitement, qu’est-ce que je peux faire de plus…
— De toutes façons, je n’ai pas le temps. J’aime lire, hein, pas de soucis, mais entre le travail, la maison, le sport, les séries, les jeux vidéos… J’ai déjà une dizaine de bouquins qui s’entassent sur ma pile à lire, même les nouveaux tomes des séries que j’adore je ne les ai pas encore ouverts, on m’en offre, on m’en recommande, et plus je lis, plus j’ai des auteurs préférés à suivre… Donc désolé, mais ce n’est pas possible.
— Ah. Oui, j’imagine…
— Enfin… je ne voulais pas vous déprimer ! Déjà, je n’ai rien contre les auto-édités. On entend souvent dire que si aucune maison d’édition n’a voulu d’un auteur, c’est qu’il est nul. Moi je suis plus modéré, je sais que les maisons d’édition sont obligées d’être rentables, et qu’elles ne peuvent pas se permettre de porter tous les projets de niche… Je suis sûr qu’on peut trouver des choses très bien en auto-édition. C’est juste qu’il faut chercher.
— Vous avez déjà acheté un livre auto-édité ?
— Heu, non, mais je ne suis pas contre, sur le principe…
— … On va dire que c’est déjà ça. Très bien, j’imagine que je vous ai assez fait perdre de temps, vous pouvez y aller. Moi j’y retourne, à force je vais bien réussir à convaincre quelqu’un !
— Honnêtement, ce n’était pas un très bon discours d’accroche…
— Peut-être, mais justement c’était honnête. Les thèmes importants de mon roman. Je le sais, c’est moi qui l’ai écrit.
— Oui, mais… il y a des personnages, dans ce roman ?
— Ben oui.
— Ils sont sympathiques ? Charismatiques ? Perdus ? Ecorchés vifs ? Ignobles ? Un peu bâtards sur les bords mais cool quand même ?
— Ҫa… dépend lesquels ?
— Le personnage principal, au moins, comment il est ?
— Il y en a sept, qui s’appellent par des numéros, et…
— Ah ouais quand même. C’est expérimental.
— Ҫa peut paraitre étrange comme ça, mais ça a du sens dans l’histoire ! Et puis…
— Et est-ce qu’il y a de l’action ? Du suspens ? Du déchirement ?
— Oui, oui, ça j’ai !
— Et de la romance ? Des scènes de sexe ?
— Heu, non, ça j’ai pas.
— Un combat du bien contre le mal ?
— C’est plus complexe que ça. Plutôt un équilibre entre le contrôle et le chaos ?
— … Je ne sais pas comment dire ça de façon bienveillante, parce que vraiment je ne veux pas être méchant, mais vous êtes la preuve que le marketing est un métier à part entière et que les auteurs ne devraient pas être autorisés à y toucher.
— Oui, ben j’ai déjà expliqué tout ce que je voulais dire bien en détail, et ça a donné un roman de 200 000 mots ! Je ne peux pas le résumer correctement en deux phrases !
— Il est beaucoup trop long, ce roman ! Un éditeur aurait coupé ça en deux, c’est plus digeste pour les lecteurs !
— Et bien les éditeurs n’avaient qu’à le faire quand je leur ai proposé. En attendant, l’histoire est complète comme ça !
— Et vous avez beaucoup de lecteurs ?
— Quelques uns… Mais ceux qui l’ont fini l’ont beaucoup aimé !
— Et les autres ?
— Ils sont juste passé à autre chose. Ce n’est pas grave, c’est leur droit. Je suis déjà heureuse qu’ils aient essayé.
— Mais avec une présentation comme ça, il n’y a personne qui va essayer…
— Vous m’avez fait tout un speech sur le fait que les gens n’ont pas le temps ni l’envie de lire des livres inconnus de toutes façons, plus tous les préjugés sur les auto-édités. Et je sais que c’est vrai. Je vais juste rester modeste dans mes ambitions, et continuer à présenter honnêtement ce que j’ai écrit, pour attirer ceux que ça pourrait vraiment intéresser.
— Vous ne voulez pas faire une bande-annonce, avec des dessins, de la musique punchy et des phrases d’accroche ? Ҫa ça marche bien ! Et être plus présente sur les réseaux sociaux ! Vous faire connaitre et apprécier pour tenter les lecteurs !
— J’ai essayé, je suis vraiment nulle à ça… Et faire une bande-annonce, c’est largement au-dessus de mes capacités !
— Alors il faut peut-être changer de sujet ? Ecrire des livres qui auront plus de chance de trouver un éditeur, ou qui auront plus de lecteurs potentiels, comme du YA ou…
— Non.
— Quoi, non ?
— Non, c’est tout. Ecoutez, c’est gentil d’essayer de m’aider, mais le but, c’est d’avoir des lecteurs sur mes histoires. Si ce ne sont plus mes histoires mais des ersatz, ça n’a aucun intérêt de les écrire, à par être une concurrence médiocre à des écrivains qui ont déjà plein d’idées à écrire sur ces sujets.
— Mais il y a déjà beaucoup trop de monde qui écrit ! Regardez la rentrée littéraire, c’est une catastrophe ! On a quasiment plus de livres à lire que de lecteurs ! Soit vous attirez l’attention, soit vous rentrez dans le moule, il n’y a pas d’autre moyen de survivre !
— Oui, oui, je connais la chanson. C’est marrant, on parle toujours du fait qu’il y ait trop de livres, de la « surproduction », mais on passe élégamment sous silence sa conséquence logique : pour résoudre le problème, il y a des auteurs qui doivent dégager. Parce que admettre ça, c’est mettre le doigt dans le très douloureux débat du « si quelqu’un doit dégager, qui ce sera ? ». Certains mettent les pieds dans le plat, mais la plupart n’ont aucune envie d’en discuter, parce qu’ils ont tous peur que ce « qui », ce soit eux. On se sent tous illégitimes à un degré ou à un autre. Alors on essaye de se rassurer, on conchie tel ou tel groupe qui n’a aucune originalité ou une orthographe horrible ou une mentalité malsaine ou qui serait trop mercantile, en essayant de se convaincre que c’est une vraie bonne raison. Parce que tout ce qui compte, c’est que celui qui dégage, ce soit l’autre. Alors qu’en réalité, en tant que lecteur, soit on a vraiment envie de tenter, soit on passe son chemin, on n’a pas besoin de faire un procès d’intention à telle ou telle façon d’écrire. C’est entre auteurs qu’on montre les crocs, parce qu’on se sent menacés. Mais c’est un débat stérile. Qu’ils soient publiés ou non, qu’ils soient mis sur les étalages des librairies ou dans les dossiers oubliés d’un site obscurs, les auteurs continueront à écrire et à vouloir partager avec le plus de monde possible. Et si certains renoncent parce qu’on leur a rentré dans le crâne qu’ils ne seraient pas à la hauteur, pour moi c’est une tragédie.
— Donc… Tout le monde écrit ce qui lui chante et racole le lecteur comme il peut. C’est bien ça, votre philosophie ?
— C’est à peu près ça.
— Vous êtes perdante à ce jeu là, et franchement ça fait mal au cœur de voir ça. Abandonner quand ça ne marche pas, ce n’est pas une tragédie, c’est aussi se protéger !
— J’ai l’impression que vous ne savez pas ce que c’est, d’avoir des histoires plein la tête et qu’elles ne puissent jamais sortir… Ҫa tourne en rond jusqu’à virer à l’aigre, jusqu’à ce qu’on se demande si tout ce qu’on y a mis a le moindre sens, et surtout, ne jamais les partager, c’est se sentir tellement seul… C’est comme d’être muet et que les gens considèrent qu’on n’avait juste rien à dire. Et bien si. J’ai à dire, je l’ai dit et je continuerais à le dire, à tous ceux que ça intéressera.
—Pff… Au final, je vais finir par l’acheter juste parce que je me sens coupable, votre ebook.
— Si c’est pour ne pas le lire, ce n’est pas la peine.
— Hé, pas la peine d’être désagréable, non plus !
— Non, désolée, je ne voulais pas être désagréable, c’est juste ce que je pense. Je n’ai aucune envie de vendre des livres qui ne seront pas lus juste pour le plaisir de faire une vente de plus. Ce n’est pas non plus comme si je gagnais ma vie avec. J’essaye juste de trouver mes lecteurs.
— Je comprends. Je crois. Bonne chance, alors.
— Merci, et bonne journée !
— Mais sérieusement, changez de phrase d’accroche. Celle-ci est horrible.
— Je peux essayer… Roman à vendre ! Découvrez une fratrie d’enfants artificiels sur lesquels pèse le destin du monde ! Complots, trahisons et rebondissements ! Un livre sur l’entraide et la confiance ! 2€99 l’ebook, version gratuite disponible sur PC et smartphone !
— C’est… c’est déjà mieux. Je pense qu’on peut encore affiner, mais c’est mieux. C’est moins pire en tous cas.
— Je continuerais à l’améliorer au fur et à mesure. Merci pour les conseils !
— Bon courage ! »
.
.
Un dernier texte pour le défi qui n’est pas que de la fiction, puisque je suis une romancière auto-éditée. J’en ai donc profité pour mettre en scène les remarques, critiques et arguments que j’ai pu retrouver à droite et à gauche depuis que je m’intéresse au sujet. Le donneur de conseil de l’histoire n’est pas une personne en particulier, il est juste là pour présenter différents arguments pour que je puisse poser les miens.
En version moins romancée, vous pouvez trouver mon avis sur l’auto-édition et les histoires en général ici (oui il faut vraiment que j’organise mieux mes tags pour s’y retrouver sur mon tumblr, mais globalement avec #blog écriture on retrouve mes élucubrations).
Sur la façon dont je me suis lancée dans l’auto-édition et mes conseils pratiques ici (je ne sais pas si ça vaut la peine de mettre ces textes sur tumblr, est-ce que ça intéresserait quelqu’un ?).
Et vous pouvez acheter le tout à fait authentique livre que j’ai extrêmement bien vendu dans cette histoire (lol) sur Amazon, Fnac, Bookeen, ou le trouver en lecture gratuite ici.
Merci à tous !
Minute (quart d’heure) pub
C’est le dernier jour du défi « 30 jours pour écrire », et je suis vraiment heureuse d’avoir pris ce train en route ! C’était très amusant à faire (parfois frustrant, mais surtout amusant), et comme j’étais dans une période difficile niveau inspiration, ça m’a vraiment fait beaucoup de bien de replonger dans l’écriture avec des petits textes sans prise de tête. En plus, j’ai découvert plein de comptes francophones d’écriture, et vous lire tous a été un super moment !
J’ai aussi des nouveaux abonnés, à qui je veux dire officiellement : bienvenue ! Mais ne vous attendez pas à ce que je poste des fictions si souvent, en général c’est plutôt un texte trois ou quatre fois dans l’année… Par contre, je reblogue un peu tout ce qui va frapper mon imagination, donc c’est peut-être un peu (beaucoup) le bazar par ici. Si vous voulez lire mes histoires, le plus simple et le plus complet est mon compte Wattpad.
Et tant que je vous tiens, je vais en profiter pour vous présenter mes livres ! Après tout je crois bien que je n’ai jamais fait de récapitulatif, c’est le moment ou jamais.
.
Le premier, mon chouchou, celui dans lequel j’ai voulu mettre tout ce que j’aimais et qui du coup est beaucoup trop gros : Les Techs – Tome 1 : les secrets du Laboratoire. C’est sur son tome 2 que je m’arrache les cheveux en ce moment, mais j’en suis à la moitié, donc ça avance, ça avance…

(regardez comme il est beau)
(je suis totalement objective)
Résumé : Dans un futur proche, une matière permettant à tous les objets de se connecter et de se régénérer à l’infini est découverte. Dans le plus grand secret sont créés sept enfants, les Techs, capables de se faire obéir de cette matière d’une simple pensée. L’arme ultime ! C’est du moins ce que pensent certains qui viennent détruire le laboratoire où ils sont nés et enlever leurs créateurs, les contraignant à la fuite. Brutalement lâchés dans un monde complexe dont ils ne maîtrisent pas les règles mais où ils doivent jouer un rôle majeur, les Techs peuvent compter sur leurs grands pouvoirs mais aussi de puissants ennemis, et risquent de faire plus de mal que de bien s’ils prennent les mauvaises décisions. Des choix qui n’ont rien de simple lorsque tous les camps en présence se déchirent pour leur mettre la main dessus et que chaque rencontre pourrait être un renfort vital ou bien, au contraire, une menace. Ou pire, celui qui tire les ficelles d’un étrange complot... Les plus : de l’action, de l’aventure, des relations familiales puissantes, de la télépathie qui permet de toucher du doigt des concepts abstraits, beaucoup de psychologie, sauver le monde ne tient parfois qu’à un fil, des enfants qui grandissent, de la géopolitique, un/des complot(s)
Les moins : long, sept personnages principaux, beaucoup de sigles, les héros portent un nom de numéro (il y a une annexe à la fin pour aider les lecteurs à s’y retrouver…)
Disponible sur : Amazon, Kobo, Bookeen, Bookelis, en lecture gratuite sur Wattpad.
.
Le deuxième, plus court, plus simple, toujours dans la science-fiction et récit d’initiation : Je suis née après la fin du monde. Ecrit pendant un Nanowrimo sur une idée trop longue pour une nouvelle mais trop courte pour un roman, au final ce format a été parfait pour développer tout ce qui me paraissait intéressant dans l’univers.

(on voit que l’ambiance est plus « pour ado » que l’autre, mais ça reste sympathique même pour adulte)
Résumé : La fin du monde ! C'est ce qu'a semblé annoncer l'apocalypse zombie qui s'est abattue il y a vingt ans. Mais certains ont survécu et se sont adaptés. Ils ont construit des villages fortifiés, cultivé de quoi se nourrir, fait des enfants... Pour ces enfants nés après la fin du monde, tout ceci constitue leur environnement naturel. Jo, seize ans, brûle de quitter la sécurité et la routine étouffante de son petit village pour parcourir le monde. Et pour cela, elle veut devenir une messagère, la liaison indispensable entre les survivants. Une ambition qui lui demandera du courage et de la volonté, tandis qu'au cours de son avancée elle va découvrir bien des facettes de la société. Entre les caravanes et les vagabonds, les isolés et les politiciens, les pillards et les chercheurs, chacun joue son rôle dans le nouveau monde qui a succédé au chaos. Et certains sont prêts à tout pour s'y tailler la part du lion.
Les plus : roman initiatique, aventure, découverte, post-apocalypse sans être survival, différences générationnelles, émancipation, des bons chiens, court
Les moins : ironiquement il y a très peu de zombis, beaucoup de personnages qu’on ne fait que croiser, des chiens dangereux, plus de politique que d’action
Disponible sur : exclusivité Amazon (oui j’ai signé un pacte avec Satan. Parce que Satan est efficace. Désolée.)
.
.
Enfin, mon troisième livre (à ce jour) : L’ombrelle de Madame Arriem et autres nouvelles de Science-Fiction. Oui, autant pour les nouvelles je mets souvent des titres courts en un ou deux mots, autant pour les romans c’est de pire en pire. Même si celui-ci n’est pas un roman mais bien, comme son nom l’indique, un recueil de nouvelles.

(je mets les deux images pour la couverture parce que je trouve que mon graphiste a fait un boulot génial. On sent quand même les progrès au fur et à mesure des années… Et vu le défi que c’est de résumer l’ambiance de plusieurs nouvelles très différentes, chapeau bas !)
Résumé : Des IA créatrices d’œuvres d’art, des humains qui en sont incapables, une peste cristalline, une course galactique, le cambriolage d’un ordinateur géant et une étrange femme vêtue de dentelle qui rôde dans une zone dévastée… Quelques scènes parmi tant d’autres dans ces histoires qui explorent, testent et suivent les idées les plus folles. Comment chacun peut-il réagir face à l’impensable ? De son mieux, toujours, quoi que ça puisse donner…
Les plus : des situations et des personnages très différents, de l’humour, du drama, de l’horreur, du théâtre…
Les moins : pas le temps de s’attacher, et en général ça vaut mieux
Disponible sur : Amazon, Bookeen, Bookelis, en lecture gratuite sur Wattpad ici, ici et ici.
.
Voilà, c’est la fin de cette énorme publicité, merci à ceux qui ont eu le courage de la lire jusqu’au bout, désolée pour la taille des images que je n’ai pas su régler, des bisous !
Une fois n’est pas coutume, j’aimerai faire un petit coup de pub pour un projet de maison d’édition à moitié auto-édition pour les auteurs.trices de bande dessiné :
https://fr.ulule.com/exemplaire-maison-edition/
Ça s’appelle Exemplaire, et le but est de permettre aux auteurs de BD de s’auto-éditer (et donc de garder de meilleurs droits sur leurs œuvres et d’en vivre plus facilement) tout en ayant facilement accès à d’autres corps de métier pour les aider (Direction artistique, correction orthographique, graphisme, maquette, suivi de fabrication, service après-vente, livraison, traduction en langues étrangères...) qui seront payés en pourcentage des ventes également. Chaque contrat est modulable en fonction de ce que l’auteur préfère faire lui-même ou non.
Bien sûr, je ne fais pas de BD, mais je trouve que ça peut être une bonne solution pour aider les auteurs.trices à vivre de leur métier, ainsi que les autres métiers ci-dessus qui sont indispensables mais souvent payés au lance-pierre aussi... Bref, essayons de leur donner un petit coup de pouce !