Midwestern Gothic - Tumblr Posts
midwestern gothic?? coquette? idk man I'm just a little lamb


























last row of stamps by @lambtuft



You are the flash that maggots adore


ketzal_coatl


i really like this. i was able to convey something. i think.









some excerpts from the zombie story I’ve been way too obsessed with writing
basically the local highschool‘s football-team accidentally turn themselves into a bunch of zombies and it’s up to B, the protagonist, and his friends (plus a depressed gas-station-attendant they run into on the way) to save their curious little town from descending into chaos :P
The Murder of Molly Brown
Have you seen the cat-tails Shifting beneath the bridge, Gathered in the shadows Down by the water’s edge? Have you heard the whispering That rustles in the reads? The rushes, they are speaking For there’s blood upon the weeds. And there’s a faint impression, A sadness in the air. A ghost of trauma lingers on To guide the seeking stare. And now down to the water We’ll gaze beneath the sheen To see the lifeless angel there, Drifting and serene. We wonder at her beauty, Her breasts, pale and bare, And curious we tremble: Is that image truly there? But then the water shimmers And things are put a’ right. But, Molly Brown was murdered here, And just the other night.
©️ JM Tiffany
Les créatures
On en sait peu sur les créatures.
Personne ne sait quelle est leur véritable apparence. Elles sortent la nuit tombée, adoptent le physique et la voix de personnes familières à chaque habitant de Derry. Elles peuvent être des reliques de votre passé, proche décédé, personne que vous avez laissée en dehors de Derry. Mais parfois leur présence est plus trompeuse car elles prennent la forme d’un voisin, d’un camarade, parfois même du shérif ou du pasteur. Elles semblent toujours savoir ce qui vous fera réagir, aussi leur apparence vous est-elle personnelle mais rarement la même.
Elles frappent aux portes et fenêtres closes, parlent d’un ton doux et rassurant pour vous convaincre de les laisser entrer. Lorsqu’elles arrivent à pénétrer dans la pièce, elles dévorent celles et ceux qui s’y trouvent, en laissant derrière elles un corps affreusement mutilé, vidé de ses organes et de son sang. À partir du moment où elles sont à l’intérieur, plus personne ne peut en réchapper.
Elles s’adaptent à toute situation : vous proposer de l'aide si vous êtes blessé·e, vous demander asile si vous êtes seul·e chez vous. Impossible, dès qu’il fait nuit, de faire la différence entre une personne réellement dans le besoin et une créature. Afin d’éviter toute tentation, il faut calfeutrer toutes les ouvertures la nuit venue pour ne pas les voir. S’il y a des personnes dépendantes ou trop jeunes pour tout à fait lutter contre la tentation, clouez les fenêtres.
La seule manière de ne pas subir leur attaque : ne les laissez pas entrer. Elles ne sont pas capables d’ouvrir elles-mêmes une porte ou une fenêtre closes, et doivent donc attirer leurs victimes pour agir à leur place. Attention ! Elles profiteront de la moindre ouverture pour s’y engouffrer.
Elles sont rusées et ont l'air agréables lorsqu'elles s'approchent de vous, tout sourire, des mots gentils plein la bouche, mais surtout, SURTOUT ! Ne les laissez pas faire, fuyez, elles n'aiment rien tant que la chasse, mais c'est votre seule chance d'y échapper !
A Derry, tout le monde n’est pas d’accord sur la façon de les nommer. Le plus souvent, on les appelle les choses, mais certains préfèrent monstres, créatures ou fantômes - d’autres trouvent des noms plus originaux.
Vous pouvez formuler toutes les hypothèses sur la vérité qui se cache derrière ces choses. Personne n’a jamais rien découvert et les rares qui connaissent la vérité ne sont plus de ce monde pour la partager.
Il n’existe aucune religion, croyance ou acte spécifique qui permet de chasser les créatures. Aucun rite, aucune prière ne vous sauvera d’elles. Elles paraissent insensibles à tout type de blessure : leur tirer dessus ne les fait pas reculer, et elles ne semblent pas saigner.
La coutume veut qu’on mette un talisman gravé dans chaque bâtiment afin de s’en protéger. Personne ne sait vraiment si ces gri-gri ont un effet réel ou non, mais d’aussi loin qu’on s’en souvienne, les gens de Derry les utilisent.
Elles s’attaquent parfois au bétail, poules, vaches, cochons et les laissent en morceaux dans tout le champ… N’oubliez pas de les rentrer, parce que si on s’entend généralement sur la fréquence des agressions d’animaux, souvent les nuits sans lune, il y a déjà eu des incidents non prévus.
Il est possible de s’aventurer dehors de nuit, mais à vos risques et périls.









“La ville a ses secrets et elle les garde bien.” – Stephen King, Salem
Groupes et communautés
Vous qui aimez la sécurité, l’ordre, vous endormir en sachant que vous êtes entre les mains de gens qui ont à cœur de vous protéger (de vous, des autres, d’Eux), vous souvenir de votre vie passée dans un confort très normé… Eh bien, vous avez toutes les chances de vous retrouver au centre bourg. Traversé par Main Road, on y trouve certains établissements comme le diner, l’ancienne école, la station-service ou le bureau du shérif. Vous serez logés dans des maisons pavillonnaires, dotées d’un certain confort ! Il faudra par contre parfois vivre avec d’autres personnes au gré des arrivées – ne vous inquiétez pas, généralement on place les gens en fonction de leur arrivée ou quand il y a bonne entente. C’est le shérif qui s’en charge, s’il n’y a pas de vœux – vous inquiétez pas, elle sait être arrangeante. C’est qu’on a qu’un nombre limité de maisons – enfin, en vrai vous pouvez vous en construire, mais elles ne seront pas liées à l’eau ou à l’électricité.
Sinon, il y a la maison commune. Là-bas, sur la colline, c’est à quinze minutes du centre bourg. La grande maison de type colonial. Par contre, vie commune, on partage tout, même les vêtements. C’est un peu confus au départ, mais le doyen organise tout d’une main de maître. Tous les espaces possibles sont occupés dès qu’il fait nuit, et c’est un peu le jeu des chaises musicales pour le couchage. Mais là-bas, il y a toujours quelqu’un de réveillé, une bonne entente, de la musique, des rires. Il y a deux règles principales : l’hospitalité et le partage. Si vous jouez le jeu de la vie en collectivité, vous aurez à la fois la protection, la joie. Ils sont plus dans l’optique vivre au jour le jour, mais ne vous inquiétez pas, vous manquerez de rien, ou presque. Genre… l’intimité.
Si vous avez fait le choix – ou on l’a fait pour vous – de ne pas vivre en communauté, c’est une vie de solitude et de risques qui vous attend. Pas ou peu de confort, comme l’eau et l’électricité, la solidarité faut vous gratter… à part si vous avez des choses à échanger, comme des objets, vos bras ou votre tête. C’est une vie frugale, pleine de danger, mais y a pas à compter sur des petits chefaillons. Puis… y a vous, les gars qui venaient de débarquer. C’est pas une période facile, on sait – faut découvrir et accepter tout ça, s’adapter et le choix est rapide et brutal entre les communautés. Désolé, c’est en plus souvent définitif, mais on sait et surtout vous savez que c’est pour le meilleur. Vous aurez pas trop le temps de regretter, les nouveaux.
Activités
(Il n'est pas possible de réserver de rôles pour l'instant, ceci est une liste non exhaustive à but informatif. Dans la liste, vous pourrez voir que certains rôles sont limités, car considérés comme "essentiels" mais ne nécessitant pas non plus d'être multipliés.). A Derry, le temps s’organise différemment qu’à l’extérieur. La coutume veut que l’on donne une partie de son temps à la communauté en générale dans une activité utile à la survie quotidienne. Il est ensuite possible d’occuper le reste de son temps à des activités jugées non essentielles à la survie, mais qui agrémentent la vie. Il n’est pas rare que la population de Derry occupe plusieurs rôles en fonction des saisons ou de l’absence de travail.
Occupations :
Artisanat :
Apprenti·e :
Couturier·e :
Ébéniste :
Forgeron·ne / maréchal ferrant (0/1) :
Fromager·ère :
Homme / femme à tout faire :
Maçon·ne :
Menuisier·ère :
Meunier·ère :
Potier·ère :
Réparateur·ice :
Tanneur·euse :
Vie quotidienne :
Agriculteur·ice :
Apprenti·e :
Boucher·ère :
Boulanger·e :
Bucheron·ne :
Eleveur·euse : Sedna
Employé·e à l’abattoir : Sedna
Maraîcher·ère :
Soins :
Herboriste :
Médecin / infirmièr·e (0/3) :
Croque-mort (1/1) : lune
Vie communautaire :
Adjoint·es du shérif (0/2) :
Employé·es du diner (1/2) : frey
Gérant·e de l’épicerie (0/1) :
Gérant·e du bar (0/1) :
Pasteur (1/1) : PNJ
Professeur·e d’école (0/1) :
Shérif (1/1) : PNJ
Autres :
Arpenteur·euse de la zone (0/2) (en forme physiquement, dotés d'un bon sens de l'orientation, qui disparaissent souvent sans qu'on sache s'ils n'ont pas réussi à rentrer avant la nuit ou qu'autre chose les a eus (on retrouve parfois leurs corps... ou des morceaux), ils tournent régulièrement avec d’autres personnes leur but est de chercher des objets, ferrailler, cartographier, peut-être aussi trouver des explications) :
Parasite :
Activités en plus (pas des activités communautaires à plein temps mais qui sont utiles au quotidien) :
Aide au culte :
Apiculteur·ice :
Brasseur·euse :
Chasseur·euse / trappeur·euse :
Fabriquant·e de talismans (0/2 - 1 par groupe) :
Pêcheur·euse :
Activités non essentielles :
Artiste :
Artisan·e bijoutier / accessoires :
Ecrivain·e public :
Coiffeur·euse :

Derry: projet RP huis-clos horreur - inspiré de la série From et de l'univers de Stephen King.
Rebeca “Beck” Kingsman - Shérif - 58 ans


Rebeca est arrivée à Derry il y’a environ 30 ans avec sa fille Rachel. Beck est originaire du Nebraska et était en route pour rendre visite à sa mère lorsque la voiture est tombée en panne. Le temps de trouver l’origine du problème et de réussir à redémarrer le véhicule, la nuit approchait. Elle a alors cherché un endroit où manger avec Rachel avant de reprendre la route de nuit - du moins était-ce l’idée. Lorsqu’elle est arrivée en roulant au pas dans la ville, une cloche retentissait et tous les habitants convergeaient vers leur logement.
Le shérif de l’époque l’a alors exhortée de le suivre et a passé la nuit à lui expliquer la situation en la ville. Beck a d’abord refusé de croire ce qu’on lui racontait et a passé la journée du lendemain à chercher une sortie à Derry avant de se rendre à l’évidence qu’elle y était bel et bien bloquée.
Elle s’est installée dans le centre bourg, s’est fait sa place et est devenue au fil des années shérif adjointe puis a remplacé celui qui l’a prise sous son aile, lorsqu’il a démissionné. Depuis 13 ans maintenant elle occupe le poste de Shérif. Dans une ville comme Derry, il s'agit plus d'un titre honorifique. Il n’y a pas de comté à administrer. Son travail consiste principalement à faire respecter les quelques règles de sécurité et réguler les tensions qui peuvent naître entre habitants. C’est elle aussi qui déclenche couvre-feu quotidien : à l’heure idoine, elle déclenche l’ancienne alarme incendie à deux fois dix minutes d’intervalle tandis que les adjoints s’assurent qu’il ne reste plus personne dehors. À Derry, Beck est perçue à la fois comme une femme protectrice, intraitable, mais qui se soucie profondément du bien-être de chacun. Elle connaît chaque habitant par son prénom, se souvient de chaque perte subie. C’est une figure respectée de la communauté. Lors de l’arrivée de nouvelles personnes, elle ne se charge pas nécessairement de l’accueil de celles-ci, tous les habitants sont libres de s’en charger. Par contre, c’est elle qui vient percevoir « l’impôt d’arrivée ». En fonction de leurs possessions, les nouveaux doivent en donner une petite partie, en don symbolique. En échange, ils reçoivent gîte et couvert pour le reste de leur vie.
Isidro - Responsable de la maison commune - 63 ans


Derrière ses airs affables et calmes, Isidro cache une personnalité rigide et ferme. Il dirige la maison commune, pourtant teinte d’une indéniable philosophie hédoniste. Et c’est bien ce qui représente toutes les facettes de sa personnalité, la communauté qu’il guide est façonnée à son image.
Isidro est né en Espagne, où il vit une dizaine d’années comme architecte de renom. Il profite alors de la vie en toute liberté et sans aucune limite: il a de l’argent à foison et affronte peu de difficultés. Il rencontre à l’occasion d’un gala de charité celui qui deviendra son compagnon de vie, Frank. Gestionnaire d’un fond caritatif américain, Frank était l’organisateur du gala.
D’abord amants d’une nuit, ils passent la semaine ensemble, celles d’après au téléphone presque tous les jours et Isidro décide de finalement le rejoindre aux Etats-Unis, alors tout juste âgé de 36 ans.
Ils sont arrivés à Derry il y’a 20 ans. En vacances, ils décident de camper dans les environs de la ville et au moment de reprendre la route, réalisent qu’ils sont coincés dans les bois où ils ont passé la nuit. Isidro n’explique toujours pas la chance folle qu’ils ont eu ce jour-là de ne pas croiser de créatures - peut-être n’étaient-ils pas encore passés dans Derry la nuit venue. Car s’il se souvient bien, Frank l’a quitté quelques instants le temps de trouver un coin d’aisance. Comme il ne revenait pas, Isidro est parti à sa rencontre et ils n’ont jamais retrouvés ni leur ne tente ni leur voiture, pourtant quelques mètres derrière eux, ils l’auraient juré. Perdus dans les bois, affolés, déshydratés, ils ont trouvé les abords d’une vieille et imposante maison coloniale étrangement vide mais en bon état. Frank décédera cette nuit-là, attiré à l’extérieur par d’étranges voix amicales émanant du porche.
Isidro est encore hanté par les cris de douleur qu’il a entendus dans la nuit et l’image de la dépouille exsangue découverte le lendemain. Il a été découvert par quelques habitants de Derry et a vécu un temps dans le centre-bourg. Frôlant un alcoolisme sévère, il manque de sombrer définitivement.
Il reprend sa vie en main, aidé par l'écoute attentive et l'amitié de membres de la communauté. Isidro investit l’immense maison pour la retaper et invite quiconque veut vivre avec lui à le rejoindre. Dans la maison, on vit et profite comme si demain ne viendra jamais, dans la maison tout est permis tant que ça ne met pas en danger la vie des autres. Quiconque enfreint ces règles sera invité à quitter la maison. Au fil du temps, il agrège malgré lui une communauté parallèle au centre-bourg, liée tant par les relations entre les deux groupes que par le besoin d’échanger les vivres et les biens pour maintenir l’équilibre général. S’il reconnaît l’autorité de Beck, elle ne vient presque jamais à la maison et lui ne descend que rarement en ville.
Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en réalité la première partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites précisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur réponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette à changements, réorganisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine.
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace.
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence.
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer.
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers.
Nourriture et repas :
Les habitants de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est fait souvent à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits.
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour un café ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas.
A la maison commune, les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations.
Locomotion :
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences.
Santé et hygiène :
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un habitant chanceux de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes.
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons.
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi journée qu’on s'organise.
Moeurs générales :
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e.
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces. Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux.
Sanctions :
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions.
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite où l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit délit. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boite n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.
Cachettes :
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Armement :
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il n’est pas autorisé d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences.
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
Éducation :
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc.
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules.
Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque.
Simone Nelson - Pasteur - 53 ans


Simone est la première fille et troisième enfant d’une adelphie de sept, du couple Nelson. Élève brillante, elle est aussi la première de sa famille à aller à l’université. Après un cursus remarquable à l’université publique de la ville, Simone se fait embaucher au tribunal de la ville voisine. D’abord remplaçante, son poste est rapidement pérennisé. Se profile alors pour elle un futur tout tracé et radieux. Au sein de la paroisse baptiste que sa famille fréquente, elle rencontre celui qui sera d’abord son fiancé, puis son mari et enfin le père de ses trois enfants. Épanouie, elle mène une vie heureuse, stable jusqu’à la succession de drames qui percutent sa vie de plein fouet.
Des pertes brutales, des membres de son adelphie sont enlevés par la drogue, l’addiction, des guerres dont ils n’auraient pas dû faire partie et ont été les victimes collatérales. Cela a empoisonné leur famille et, contre toute attente, les rapproche tous toujours plus les uns des autres. Pour aider un de ses frères, Simone va à l’encontre de ses principes éthiques et professionnelles – elle use de sa position pour dévoiler des pièces du dossier de son procès. En parallèle, et peut-être parce qu’elle se sent à la fois souillée et parce qu’elle a besoin d’un appui moral, elle s’investit d’autant plus dans la paroisse.
Elle accorde beaucoup de temps à la lecture et l’étude des textes saints, si bien qu’il n’aurait surpris personne – et surtout pas elle – qu’une reconversion se fasse. Elle se consacre toujours autant à sa famille, est une sœur, fille, femme aimante et altruiste, qui rend visite à son frère, prend du temps pour aider ses parents, est présente pour ses enfants.
Lorsqu’elle arrive à Derry, elle est réellement seule pour la première fois depuis des années. Devant initialement être accompagnée de sa cadette – celle-ci a finalement dû abandonner le voyage – à un mariage d’une cousine éloignée, elle se perd en rentrant de celui-ci, se trouvant dans un autre Etat.
Elle découvre une communauté étrangement soudée mais morose. Elle apprend par Beck, au hasard d’une conversation, qu’il n’y a plus de représentant religieux depuis des mois à Derry, personne n’a remplacé le pasteur décédé quelques dizaines de semaines auparavant. Il faut à Simone quelques semaines de réflexion supplémentaires avant d’oser se proposer pour le rôle – et s’adapter à sa nouvelle vie. Elle voit cependant la défection de sa fille comme un signe de Dieu – et sa présence à Derry également. Accueillie d’abord avec une sorte de méfiance de la part des habitants, elle parvient à reconstruire une paroisse à l’image de la ville, un espace où tout le monde peut se recueillir, trouver du silence ou une oreille attentive si besoin.

☆Were Gonna Party Like Were Running Out Of Time☆












𝖇𝖑𝖊𝖘𝖘𝖊𝖉 𝖇𝖊 𝖙𝖍𝖊 𝖉𝖆𝖚𝖌𝖍𝖙𝖊𝖗𝖘 𝖔𝖋 𝖈𝖆𝖎𝖓, 𝖇𝖔𝖚𝖓𝖉 𝖙𝖔 𝖘𝖚𝖋𝖋𝖊𝖗𝖎𝖓𝖌 𝖊𝖙𝖊𝖗𝖓𝖆𝖑 𝖙𝖍𝖗𝖔𝖚𝖌𝖍 𝖙𝖍𝖊 𝖘𝖎𝖓𝖘 𝖔𝖋 𝖙𝖍𝖊𝖎𝖗 𝖋𝖆𝖙𝖍𝖊𝖗𝖘 𝖈𝖔𝖒𝖒𝖎𝖙𝖊𝖉 𝖑𝖔𝖓𝖌 𝖇𝖊𝖋𝖔𝖗𝖊 𝖙𝖍𝖊𝖎𝖗 𝖈𝖔𝖓𝖈𝖊𝖕𝖙𝖎𝖔𝖓. 𝖇𝖑𝖊𝖘𝖘𝖊𝖉 𝖇𝖊 𝖙𝖍𝖊𝖎𝖗 𝖜𝖍𝖔𝖗𝖊 𝖒𝖔𝖙𝖍𝖊𝖗𝖘, 𝖙𝖎𝖗𝖊𝖉 𝖆𝖓𝖉 𝖆𝖓𝖌𝖗𝖞, 𝖜𝖆𝖎𝖙𝖎𝖓𝖌 𝖜𝖎𝖙𝖍 𝖇𝖆𝖙𝖊𝖉 𝖇𝖗𝖊𝖆𝖙𝖍 𝖎𝖓 𝖆 𝖋𝖊𝖗𝖗𝖞 𝖙𝖍𝖆𝖙 𝖜𝖎𝖑𝖑 𝖓𝖊𝖛𝖊𝖗 𝖒𝖔𝖛𝖊 𝖆𝖌𝖆𝖎𝖓. 𝖇𝖑𝖊𝖘𝖘𝖊𝖉 𝖇𝖊 𝖙𝖍𝖊 𝖈𝖍𝖎𝖑𝖉𝖗𝖊𝖓, 𝖊𝖆𝖈𝖍 𝖆𝖓𝖉 𝖊𝖛𝖊𝖗𝖞 𝖔𝖓𝖊 𝖈𝖔𝖒𝖊 𝖙𝖔 𝖐𝖓𝖔𝖜 𝖙𝖍𝖊𝖎𝖗 𝖌𝖔𝖉 𝖙𝖍𝖗𝖔𝖚𝖌𝖍 𝖘𝖔𝖒𝖊 𝖘𝖊𝖓𝖘𝖊𝖑𝖊𝖘𝖘 𝖆𝖈𝖙 𝖔𝖋 𝖛𝖎𝖔𝖑𝖊𝖓𝖈𝖊. 𝖇𝖑𝖊𝖘𝖘𝖊𝖉 𝖇𝖊 𝖞𝖔𝖚, 𝖌𝖎𝖗𝖑, 𝖕𝖗𝖔𝖒𝖎𝖘𝖊𝖉 𝖙𝖔 𝖒𝖊 𝖇𝖞 𝖆 𝖒𝖆𝖓 𝖜𝖍𝖔 𝖈𝖆𝖓 𝖔𝖓𝖑𝖞 𝖋𝖊𝖊𝖑 𝖍𝖆𝖙𝖗𝖊𝖉 𝖆𝖓𝖉 𝖈𝖔𝖓𝖙𝖊𝖒𝖕𝖙 𝖙𝖔𝖜𝖆𝖗𝖉𝖘 𝖞𝖔𝖚. 𝖎 𝖆𝖒 𝖓𝖔 𝖌𝖔𝖔𝖉 𝖓𝖔𝖗 𝖊𝖛𝖎𝖑, 𝖘𝖎𝖒𝖕𝖑𝖞 𝖎 𝖆𝖒, 𝖆𝖓𝖉 𝖎 𝖍𝖆𝖛𝖊 𝖈𝖔𝖒𝖊 𝖙𝖔 𝖙𝖆𝖐𝖊 𝖜𝖍𝖆𝖙 𝖎𝖘 𝖒𝖎𝖓𝖊. 𝖎 𝖜𝖆𝖘 𝖙𝖍𝖊𝖗𝖊 𝖎𝖓 𝖙𝖍𝖊 𝖉𝖆𝖗𝖐 𝖜𝖍𝖊𝖓 𝖞𝖔𝖚 𝖘𝖕𝖎𝖑𝖑𝖊𝖉 𝖞𝖔𝖚𝖗 𝖋𝖎𝖗𝖘𝖙 𝖇𝖑𝖔𝖔𝖉, 𝖎 𝖆𝖒 𝖍𝖊𝖗𝖊 𝖓𝖔𝖜 𝖆𝖘 𝖞𝖔𝖚 𝖗𝖚𝖓 𝖋𝖗𝖔𝖒 𝖒𝖊 𝖘𝖙𝖎𝖑𝖑. 𝖗𝖚𝖓 𝖙𝖍𝖊𝖓, 𝖈𝖍𝖎𝖑𝖉. 𝖞𝖔𝖚 𝖈𝖆𝖓'𝖙 𝖍𝖎𝖉𝖊 𝖋𝖗𝖔𝖒 𝖒𝖊 𝖋𝖔𝖗𝖊𝖛𝖊𝖗.








