Poeme - Tumblr Posts
INVICTUS
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

Quan fénoir y arrive, i entour a ou
Quan li vé râle à ou dan' fon lo trou
Mi di merci bon dié, p'importe qui li lé
Pou mon fonkér embravé dan' fierté.
Eclairs et coups de tonnerre Explosent comme boulets de canon Les oiseaux fuient le front De je ne sais quelle guerre Les enfants sursautent Les adultes rient fort La fenêtre est ouverte L’inquiétude reste au bord L’excitation des feux d’artifice Le plaisir des bulles et des ronds dans l’eau La fraîcheur soudaine des gouttes salvatrices ôtent au mois d’août sa moiteur de tombeau Ainsi, d’une journée condamnée à l’ennui D’un ciel bleu immaculé, d’une joie morne en cage L’orage change en fête miraculeuse et sauvage La torpeur estivale par la grâce de la pluie. — Mat Fauve
Livres d’images

Assise sur le canapé
Je tourne lentement les pages
où s'égrènent une flopée
d’enivrantes images
Nadia Becker peint la douceur des nuages
un cygne transporte deux filles qui sourient
un château élève ses tours sans âge
Trois moutons rentrent à la bergerie
Confinée chez moi, je soupire d’envie
J’aime ma famille et je sais qu’elle m’aime aussi
Mais parfois dans nos voix grondent des orages
Il est difficile ma foi, d’être toujours sages
Mes sœurs prennent de la place
l’appartement est petit
et le cœur plein de tendresse
des parents peut être aussi ?
Quand je me sens inquiète
Je pleure dans mon lit
Les histoires se tiennent prêtes
à m’emmener loin d’ici.
- Mathilde Fauve
Me voilà
Immobile, atterrée
Quel mouvement pourrait me relancer ?
La faim ? L ennui ?
Des fourmis dans les pieds ?
Le ciel gris et froid
Ne fait rien pour m encourager
Il reste quelques châtaignes
Dures comme des chicots de grand-mère
Parmi les épluchures oubliées
Sur la gazinière
Une lettre à finir
Gît sur le fatras amoncelé
Le frigidaire est vide
Et l évier est bouché
Un bien beau dimanche s annonce en vérité...
Qu importe !
J'ai pour moi la blancheur des heures
Et du papier
Une solitude qui s apparente
À la liberté
Et l absolue souveraineté
Sur mes actes et mon oisiveté
- Mathilde Fauve
Dans 10 jours
C'est mon anniversaire -
Gestes barrières
- Mathilde Fauve
Les pigeons
Misérables et dépenaillés
Sous l averse
Se rassemblent en protestation silencieuse
Devant ma fenêtre
Moi, au chaud et à l abri
Je voudrais leur offrir
L hospitalité
Que je ne ressens pas
Dans mon coeur mort
- Mathilde Fauve
Cette année je nous souhaite
La légèreté des nuages
Qui changent de forme quand ça leur chante
Que rien ne blesse ni ne décourage
Qu ils avancent ou se prélassent
Dans un ciel clair ou chargé d orage
- Mathilde Fauve
𝐟𝐨𝐭𝐨𝐠𝐫𝐚𝐟𝐢𝐚𝐬, 벤트 ’ 🗒️ 𝘃𝗲𝗿𝘀.
( 망상 ) artista incurável, com vigor a morte súbita e devaneios de amor.


͏ ͏ ͏͏ ͏ ͏ ͏ ͏͏⠀⠀⠀⠀ ⠀ ͏tender ͏ ͏feelings ͏ ͏: ͏ ͏제노 ͏ ͏moments.
⠀Nos últimos meses, meus dias têm sido estranhos, monótonos demais, algo que já não acontecia. Acredito que seja porque eu não te tenho no meu cotidiano, não te visito mais, não chamo seu nome, nem fico mais esperando você chegar em casa tarde da noite, apenas para conversarmos e trocarmos aquelas carícias que tanto gostávamos e ansiávamos durante o dia todo. É... Acho que você está fazendo falta.
⠀Quando nós terminamos, prometi a mim mesmo que não iria mais me entregar tão facilmente, que não iria chorar ou parar minha vida por tua causa e que também jogaria suas coisas fora, para não restar lembranças. Porém, eu percebi que você já havia tomado conta da minha casa, cada cômodo, até nos mínimos detalhes... Confesso que tentei ignorar isso, e até consegui por um bom tempo, mas hoje eu lembrei de ti. Assim que abri a porta, senti seu cheiro invadir minhas narinas, como se você estivesse lá, me esperando. Me apressei a entrar, com um pingo de esperança restante, e procurei por você na sala, na cozinha, no quarto, no banheiro, na varanda... Não havia nada, nem sinal de que você estava ali.
⠀Naquele momento, eu novamente caí na real: você se foi. Se foi mesmo me prometendo que ficaria, que me acompanharia para sempre. Sim, eu acreditei que dessa vez não ficaria para trás, desolado como sempre fico. Encarar a realidade é assustador, então fiquei ali, parado no meio do quarto, com os pés em contato com o chão gelado, os olhos lacrimejando e com uma saudade avassaladora atingindo meu peito.


⠀Eu não sei quanto tempo fiquei ali, no meio do quarto, encarando o vazio. Era como se o silêncio gritasse em meus ouvidos, lembrando-me a cada segundo da sua ausência. O peso da solidão começou a crescer, e eu percebi que não eram apenas as coisas ao meu redor que estavam impregnadas de você, mas também meu próprio corpo, meus pensamentos... Era como se cada parte de mim ainda te guardasse, apesar de tudo.
⠀Respirei fundo, tentando afastar as lembranças que insistiam em me invadir, mas não consegui. Lembrei de cada risada que ecoava pela casa, dos nossos pequenos gestos, dos dias comuns que agora pareciam tão distantes. Aquelas lembranças, que um dia foram motivo de felicidade, agora tinham se tornado uma espécie de prisão. Sentei na beira da cama, as mãos trêmulas e frias, como se minha própria energia tivesse se esvaído. "Eu deveria seguir em frente", pensei. "É o que todos dizem. O que eu deveria fazer." Mas como se segue em frente quando tudo o que você construiu parece ter desmoronado em silêncio, sem aviso?
⠀Olhei ao redor, os olhos fixos nos objetos que antes não passavam de parte do cenário. Agora, cada um deles parecia ter um peso insuportável. Seu livro favorito, ainda na prateleira. A caneca que você sempre usava, esquecida na cozinha. Coisas simples, mas que traziam à tona um turbilhão de emoções que eu não sabia como lidar. Fechei os olhos e respirei fundo de novo, tentando me recompor. Talvez, aos poucos, eu consiga me libertar dessas correntes invisíveis que você deixou. Talvez, um dia, eu consiga entrar nesta casa sem sentir seu fantasma em cada canto. Mas, por enquanto, tudo o que posso fazer é encarar a realidade: você se foi, e eu preciso, de alguma forma, aprender a viver com isso.

Je ne suis plus que
Je ne suis plus que L ombre de moi mêm’ Quand tu pars là-bas Je ne pleur pas A proprement parler Car ces larmes Qui te sont destinées Pleure l intérieur Se cache a l intérieur De mon être moi. Mon amour est-ce pour toi ? L abandon de tout mon être, je t'aime Je me consume dans tes bras Mais loin de toi Le feu est roi Je me laisse faire dans tes bras Je m'enhardis Quand je t écrit, Des mots si sincères Qui me font peur Toi mon être si cher Mon petit cœur. Je erre des heures En ne pensant qu a toi Et mon pauvre cœur Au suplice loin de toi Te supplie de revenir Car je ne peux point dormir. Je me demande souvent Ce que tu me trouves Mais je m aperçois Quand je m'installe en pensant Ce n'est que de l'amour. J ai confiance en toi. Qu il est beau cet amour. Je me sens forte Et sûrement prête A t'aimer, A t honorer Je ne suis plus que Loin de toi, L ombre de moi mêm’ Loin de toi.
Catégorie le rêve des amants
Je rêve mon amour Cela depuis toujours Que l'on accepte notre union Sans caprice et dérision Pourquoi infliger ce supplice ? A deux âmes si complices Qui sortira vainqueur ? Devant tant de douleur Nos bourreaux sans cœur Nos âmes en pleurs Nos tortionnaires aguerris Qui s'incline devant la vie S'aimer en secret Pour l'éternité Notre histoire durera-t-elle ? Cette union cessera-t-elle ? Je t'adore sincèrement Sans ruse et bonni ment Je découvre la jouissance En devinant ta présence Mon espoir est fortifié Quand je t'entend me parlé Sans tomber dans les pièges qui sont dressés Evitant l'adversité sans lâcheté Pourquoi restent-ils sourds ? Quand ils voyent l'amour Pourtant ces êtres ont adulés Connu l'idolâtrie et prié Que l'amour ne déserte Leurs âmes qui sont prêtent A se dévoiler O se révéler De violentes passions embrasés Trop vite assouvis Se sont taris Ces deux corps qui se sont tant aimés Qui ont grandit dans l'obscurité Et quand vient le jour, perd sa beauté Connaîtrons-nous un tel sort ? Mon amour que j'aime si fort Nous réveillerons-nous un matin, En découvrant que tout fut en vain ? Comme tant d'amant, Ange enivrant. Mon amour quel est ton rêve ? J'ai foi en toi Et toi, mon roi ? Mon poussin quel est ce rêve ?
Ce qui me ferai souffrir
Ce qui me ferai souffrir C'est un jour te voir partir Loin de notr’ habitat Mourir loin de tes bras Mais pourquoi ? Loin de toi, Quel bêtise Me dirais-tu Je sais, ta vue ? Je l écris Je le dis Chéri je suis bien Près de toi Joffrey quand tu viens Toi et moi C est fort Oui fort Je ne te laisserai pas replonger Comm’ un drogue dans l enfer ou t étais Je ne veux pas te voir briser Je veux te voir ressusciter Vivre nouveau Tout ce qui est beau Je ne suis pas la première Mais la dernière je l espère Je ne te demand’ pas d oublier Quoique se soi Ma petite perle adore Mon ange roi Juste que je suis la Juste que je suis la.
Hymne à Brice
Quand la douleur est trop forte Et que je n’ arrive plus à m'habituer et que je me sent morte , Cette vie sans sens je voudrais la tuer Dans mes sanglots étranglés souvent retenue je souffre et continue à sourire pour éviter d'avoir à me mettre à nue , se forcer à ne pas hurler seul et mourir Refrain: Une promesse me fais survivre Continuer à croire et à sourire Je ne sais plus comment le décrire cette lame qui me fais me détruire Cette douleur solitaire qui me déchire et manque souvent de me faire défaillir Mes émotions se révèle la nuit Pour me tourmenter et me détruire loin des yeux dans le noir et loin du bruit qui tente en vain de me détourner de cette promesse Qui si suave et me sauve la vie et qui est pleine de tendresse elle me guette pour me faire faiblir Je garde la lumière de ton soleil éclatant le mien c'est éteint malheureusement me conduisant en enfer inexorablement tu excises la douleur en combattant Refrain: Ma vie et dans t'es mains Me conduit vers des lendemains Tu me maintiens en vie tu sais me donner envie Tu éloignes cette haine de moi, qui me fais perdre la raison Un bouclier qui sais me préserver Et me permet de lutter et conserver Mon esprit sain et plein d'oraison Tans j'ai une grande confiance en toi Refrain : Je t'adore Brice (Bis) By Sanchopanza
Poème pour Spoms
Mon Spoms ce poème est pour toi, Pour te dire que ton amitié compte pour moi Même si des fois c'est dur Que je me heurt à un mur , Parce-que je ne suis pas à la hauteur Je sais que tu mérites de meilleurs alliés Même si tu possèdes la beauté du cœur Ma leona ne peux toujours servir de bouclier Ton écoute attentive et impartial s'avère leur ôter leur mal initial t'es amies ont de la chance tu leur offre une alliance Une véritable bienveillance , en échange de ta confiance Comme sur le jeux ou tu peux être invincible avec Twitch ou shaco qui te rendes invisible Tu tends une main secourable, Tu es si adorable , agréable J'aimerais pouvoir vivre prêt de chez toi, Pouvoir délirer en chair et en os avec toi Je sais que j'aimerais pouvoir être mieux, Ne plus te blesser même si c'est pour te protéger , Ne pas avoir un jour à te dire adieux N'érige pas une barrière grillager Je ne souhaites que ton bonheur et j'espère que le malheur , Désertera de ta vie sans jamais revenir Reste toujours toi même prêt pour l'avenir . En attendant mes supports et moi, t'espérons toujours Pour pouvoir entendre souvent ta belle voix de velours , Assister à t'es exploits, Spoms en qui je crois et j'ai foi By Sanchopanza47
les fleurs ne poussent plus de l’autre côté du mur
Les oreilles de la nuit se tendent
un petit moment
dans le silence
je te cherche dans les profondeurs de l’éphémère
mais la mémoire est une plaie
éternellement ouverte
les rives maudites refluent toujours
le reflet de la mer de tes yeux lourds
les ruelles du quartier manifestent l’indifférence
tandis que ma plume fredonne une absence
mais cette lumière languissante s’éteindra
quand ton visage lointain
s’embrumera.
© Margaux Emmanuel
je me noie, je m’étouffe
Je me suis enterrée hier
je ne sais pas pourquoi
je voulais que les ombres s’allongent sur la terre
répondent aux questions
dans leurs nuages sournois
les plaies dénudent ma peau
le cercueil me caresse
me dit qu’il est trop tôt
de noyer l’allégresse
des chapitres brumeux
racontent l’innocence
dansent avec l’inconscience
d’une simple apparence
dans ce cercueil, je meurs
en douceur
en peur
je m’ennuie
© Margaux Emmanuel
Ton reflet dans les douces vagues scintille, teinté par la couleur de l’horizon froissé. Une lettre violacée se repose sur le ventre bombé, montant, descendant, de l’océan somnolant. Tu la suis des yeux, te demandant quand est-ce l’océan l’avalera, quand est-ce les mots fondront dans la marée. Tu te dis que peut-être la douleur partira elle aussi. Tu regardes de loin la mer tourmentée, les vagues se cassant sur l’horizon, un mirage lointain, et tu tiens une photo, couverte par la peinture jaune du temps, dans ta main droite. Le vent enlace ses bras frais autour de toi. Tu as voulu garder tes chaussures même si l’eau vient jusqu’à tes genoux, ton pantalon colle à tes mollets. Tu ne sens plus rien ; tes lunettes, dont les branches te serrent un peu trop aujourd’hui, retiennent tes larmes. Tu jettes un coup d’œil vers la photo ; il est là, assis, fumant une cigarette entouré par des cyprès inclinés. Il finit un vers d’occasion qu’il t’offrira plus tard. « Je trouve que c’est dommage qu’ils aient déterré l’abricotier quand ils ont construit la résidence, il te dit. - Mais sans la résidence, tu n’aurais jamais rencontré Agathe - Ah, mais le bonheur ne serait pas le bonheur s’il n’était pas accompagné d’une pointe de tristesse. » Il tenait beaucoup à ses aphorismes. L’odeur marin légèrement salée, légèrement amer, te réveille. Tout à coup, tu te laisses tomber en arrière dans l’eau et la photographie s’échappe de tes mains. Les étoiles commencent à s’allumer; il était grand temps.
l’ombre mouillée d’un voyageur, une impression | © Margaux Emmanuel